s’isoler pour survivre ?
“Cette immense étendue verte qui recouvre des milliers de kilomètres de terres, de l’Amérique centrale à l’Amérique du Sud pour atteindre son apogée le long des méandres du fleuve Amazone, c’est ce qu’il reste de la grande forêt de nos origines, un océan de verdure ayant abrité les ancêtres de nos ancêtres, aussi loin que le champ de mémoire de notre ADN puisse s’en souvenir.
C’est pour cela que l’on appelle cette forêt, la plus majestueuse de toutes, la Madre, la mère.
Quelque part dans la Selva, quelque part dans la Madre, il existe encore des êtres humains que l’on peut qualifier de libres.
Lorsqu’on parle d’indigènes non contactés, il faut s’imaginer que ce sont probablement les derniers Homo sapiens de notre planète à ne pas avoir été acculturés {…} Des “arbres parmi les arbres”, à la fois êtres humains et esprits de la forêt. Les derniers Homo sapiens parfaitement sylvicoles, enchantés dans leurs coeurs et dans leurs corps, parce qu’ils vivent là où se concentre toute la magie naturelle du monde, là où se trouve le dernier rempart de la standardisation culturelle de notre noble espèce qui est pourtant, au départ, la reine de la diversité.
La magie naturelle et la diversité culturelle sont présentes partout sur Terre, mais elles sont particulièrement foisonnantes en Amazonie. Ce n’est donc pas un hasard que la Mère-Forêt se positionne en étendard du combat épique opposant la diversité du vivant et des cultures à leur éradication.
Le BIEN contre le MAL. Ce n’est rien d’autre que cela: d’un côté ce qui favorise la diversité et préserve l’intégrité - le droit d’être - du vivant,
de l’autre, le biocide généralisé.”
Extraits de Mère, L’enseignement spirituel de la forêt amazonienne - Laurent Huguelit
Apportez votre soutien à la Madre et aux peuples non contactés en défendant leurs terres : https://www.survivalinternational.fr/peuples/frontiere-noncontactee#actnow